L’apprentissage en réseau : La face humaine de la gestion des connaissances ?
Nous disposons de nos jours de connaissances beaucoup plus larges que par le passé sur ce qui marche ou ne marche pas en matière de développement. Sous la pression de la demande croissante de redevabilité politique et de mesure des effets de la coopération au développement, l’on se soucie de plus en plus, ces dernières années, à la fois de la planification basée sur les acquis de l’expérience et de la gestion des connaissances. Il ne suffit pas cependant de simplement documenter, gérer et archiver la profusion d’informations générées par les partenaires et les parties prenantes du développement. Il en va de même des investissements en matériels et en logiciels faits dans un contexte ne tenant pas compte du facteur humain. Les connaissances et les acquis de l’expérience doivent être contextualisés, enrichis, interprétés, débattus et remis en question - « libérés » pour ainsi dire - afin de générer une forme ou une autre d’apprentissage parmi une multitude d’acteurs aux visions du monde et aux intérêts divergents. Une des manières d’y parvenir est par le biais du travail en réseau. Une approche qui à son tour peut contribuer ou non à stimuler des processus complexes de changement social et de développement. Peut-on par conséquent dire que le travail en réseau est la face humaine de la gestion des connaissances ? Et que cet aspect humain est le lien entre données statiques et connaissances, entre connaissances et apprentissage collectif, et entre apprentissage collectif et changement social ? Si c’est le cas, que savons-nous exactement sur ce qui marche, ce qui ne marche pas et ce qui pourrait marcher en matière de travail en réseau ? Cette notice de gestion des politiques de développement souhaite apporter une contribution au débat sur l’apprentissage en réseau en explorant les potentiels et les limites de ce mode d’apprentissage. Elle se base en grande partie sur les discussions effectuées et les ressources documentaires diffusées dans le cadre de l’Initiative Pélican, ainsi que sur d’autres sources documentaires et exemples pratiques, et tente d’identifier quelques « points d’entrée » dans ce domaine pour les responsables politiques et les praticiens du développement. Lire Notice de gestion des politiques de développement 18
Loading Conversation