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De façon générale le continent africain regorge d’immenses ressources minières et pétrolières indispensables au fonctionnement des économies occidentales et émergentes. La Zone CEMAC, faisant partie de la très riche région du Golfe de Guinée, elle dispose d’un sous sol abondamment doté en ressources extractives en sous forme de mines solides (comme le fer, l’or, le manganèse, le bauxite, etc.) et aussi sous forme de mines liquides (gaz, pétrole, etc.). Selon les chiffres officiels, les industries extractives représentent le socle économique de la sous région en ce sens qu’elle tire plus de 40% de son PIB contre 85% des exportations du secteur pétrolier. Une telle dépendance économique par rapport aux rentes minières et pétrolières est très souvent accompagnée d’externalités dues à la volatilité du cours des matières premières, l’inflation et l’appréciation du taux d’échange réel, etc.
Les industries extractives représentent un atout stratégique pour la zone CEMAC tant sur le plan géopolitique que socio-économique. C’est d’ailleurs à la lumière de ce constat pertinent que le Programme Economique Régional (PER) et la Vision 2025 désignent le secteur extractif et énergétique comme l’un des piliers pour l’émergence économique. Ainsi, nous assistons à la mise en œuvre des programmes et projets à envergure communautaire au sein des industries extractives au niveau de l’espace CEMAC. Les activités portant adoption d’un code minier communautaire, le projet de création d’une académie minière ainsi que les projets transfrontaliers d’exploitation minière en sont quelques exemples, on ne peut plus éloquents.
Cependant, malgré ses richesses naturelles et les évolutions actuelles du cours de matières premières, la sous région peine à amorcer un développement socio-économique. Les performances macro-économiques des pays membres de la CEMAC ne sont pas autant satisfaisantes comme celle de certains pays pauvres en ressources naturelles. A titre illustratif, la croissance des autres secteurs non-extractifs des économies nationales reste relativement faible au sein des pays membres de la CEMAC.
Différentes théories économiques comme celle de la croissance appauvrissante, le syndrome hollandais, la malédiction des ressources, pour ne citer que celles-ci, ont été évoquées pour expliquer ce paradoxe.
Eu égard de cette analyse, le projet REMAP à travers son avant projet d’académie sous régionale a jugé opportun d’organiser un atelier de réflexion/formation sur les retombées/impacts économiques des industries extractives.
Cet atelier de réflexion vise les objectifs suivants :
1. Dégager les pistes de réflexion pour une émergence/croissance économique inclusive au sein de la sous région à partir des industries extractives (IE) ;
2. Approfondir le débat sur des impacts macro-économiques de l’exploitation pétrolière, minière et ou gazière au sein de la Zone CEMAC.
3. Informer et / ou approfondir les connaissances des participants sur les retombées économiques des Industries Extractives :
4. Réfléchir et / ou informer les participants sur les mécanismes à mettre en place pour se prémunir de la volatilité des rentes ;
5. Partager l’expérience d’autres pays en termes de gestion et ou réinvestissement de la rente pour un développement inclusif.
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